Description
Iran • Née en 1986
Identités persanes

De son propre aveu, Maryam Firuzi n’avait pas prévu de devenir photographe. Cette talentueuse réalisatrice iranienne, diplômée en calligraphie persane et en étude cinématographique, découvre la grammaire de l’image fixe lors de ses projets étudiants et du soutien de sa thèse sur l’introspection dans le cinéma.


« Je suis convaincue que tous les médiums sont liés les uns avec les autres », racontait-t-elle dans un entretien à Paris Photo, où son travail a été exposé par la Silk Road Gallery de Téhéran. « Ma pratique est influencée par toutes ces formes d’art de différentes manières. La 
calligraphie m’a appris la discipline et le dévouement. La peinture, la liberté d’expression et la littérature la bonne manière de développer et d’articuler mes idées. »


Dans ses séries photographiques où s’exprime son regard fondamentalement novateur, Firuzi explore son monde – celui de l’Iran actuel. Un univers dans lequel la place de la femme est de facto complexe. Elle réfléchit sur la notion de l’héritage, sur le port du voile et les cheveux… Elle explique : « Dans mon pays où le genre est un sujet sensible, dans toutes les strates de la société, est-il possible de ne pas penser à son statut de femme dans mon travail ? La présence du genre est tellement importante que j’ai parfois peur d’être ‘forcée’ à penser comme une femme, à créer des œuvres qui ne touchent que les femmes. » 

Quatre séries de Maryam Firuzi sont exposées à La Gacilly, dont une présentée en exclusivité pour le festival. 
Un regard qui bouleverse toutes nos notions de la photographie.
Type d'exposition
Iran
Photographe
Description (formaté)

De son propre aveu, Maryam Firuzi n’avait pas prévu de devenir photographe. Cette talentueuse réalisatrice iranienne, diplômée en calligraphie persane et en étude cinématographique, découvre la grammaire de l’image fixe lors de ses projets étudiants et du soutien de sa thèse sur l’introspection dans le cinéma.


« Je suis convaincue que tous les médiums sont liés les uns avec les autres », racontait-t-elle dans un entretien à Paris Photo, où son travail a été exposé par la Silk Road Gallery de Téhéran. « Ma pratique est influencée par toutes ces formes d’art de différentes manières. La 
calligraphie m’a appris la discipline et le dévouement. La peinture, la liberté d’expression et la littérature la bonne manière de développer et d’articuler mes idées. »


Dans ses séries photographiques où s’exprime son regard fondamentalement novateur, Firuzi explore son monde – celui de l’Iran actuel. Un univers dans lequel la place de la femme est de facto complexe. Elle réfléchit sur la notion de l’héritage, sur le port du voile et les cheveux… Elle explique : « Dans mon pays où le genre est un sujet sensible, dans toutes les strates de la société, est-il possible de ne pas penser à son statut de femme dans mon travail ? La présence du genre est tellement importante que j’ai parfois peur d’être ‘forcée’ à penser comme une femme, à créer des œuvres qui ne touchent que les femmes. » 

Quatre séries de Maryam Firuzi sont exposées à La Gacilly, dont une présentée en exclusivité pour le festival. 
Un regard qui bouleverse toutes nos notions de la photographie.

 

PLACE DE LA FERRONNERIE ET RUE LA FAYETTE

Exposition réalisée en collaboration avec la Silk Road Gallery à Téhéran.