Présentation

Alessandro Grassani est né en 1977 en Italie. Il a travaillé dans plus d’une trentaine de pays pour couvrir des événements internationaux comme les funérailles de Yasser Arafat en 2004 ou les conséquences du séisme à Bam, en Iran, en 2003. Ses reportages sont régulièrement publiés dans les grands titres de la presse internationale comme le New York Times, le Sunday Times Magazine, l’Espresso et le Der Spiegel.

En 2008 sur le globe et pour la première fois dans l’histoire de l’Humanité, la population urbaine dépassait la population rurale. Et ce n’est qu’un début. Avec les changements climatiques à venir, les villes vont continuer d’accueillir de plus en plus de monde. Un phénomène qui sera au centre d’une crise humanitaire sans précédent dans les décennies à venir. Selon les prévisions des Nations Unies et de l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM), ces «migrants environnementaux » seront 200 millions en 2050.
«La dernière illusion», c’est celle de ces millions de personnes fuyant leur région d’origine pour se réfugier au cœur des villes où ils espèrent trouver une seconde chance. Mais une fois au cœur de la jungle urbaine, à cause de leur manque de ressources, d’éducations et d’opportunités, leur rêve d’un futur plus propice s’évapore. Débuté en 2011, ce projet se divise en trois chapitres : Oulan Bator en Mongolie, Dacca au Bangladesh et Nairobi au Kenya.