Présentation

Maroc - Née en 1996

Atlantide KM 130

Atlantide KM 130 (80 Miles to Atlantis) est le deuxième volet de l’œuvre d’Imane Djamil consacrée au littoral historique de la ville saharienne de Tarfaya, qui fait face aux Îles Canaries. C’est d’ailleurs de la proximité avec l’archipel espagnol, où se serait située la cité mythique de l’Atlantide, qu’est tiré le nom de cette série. En 360 avant notre ère, les dialogues du philosophe grec Platon, Timée et Critias, décrivent la nation mythique de l'Atlantide comme étant une civilisation quasi-utopienne peuplant un archipel luxuriant et riche en ressources. Platon affirmait que ces îles existaient 9 000 ans avant son temps et que leur histoire avait été transmise oralement par son grand-père. Si dans la mythologie, l’Atlantide fut engloutie par l’océan pour avoir déplu aux divinités, le littoral de Tarfaya est lui englouti par le sable, non pas pour avoir offensé une entité supérieure, mais du fait de phénomènes naturels conjugués au désintérêt de l'État pour la préservation de son patrimoine culturel. L’abandon de cette ville et de son héritage, est d’autant plus marqué par la désertification qui sévit dans le Sahara, provoquant un exode vers les centres urbains, des populations qui ne peuvent plus y produire ou y trouver un accès suffisant à l’eau. Nouveau regard, Imane Djamil se démarque par son utilisation du "docu-fiction" permettant de mieux exprimer la réalité dont elle témoigne.

JARDIN DE LA PASSERELLE

En collaboration avec Fisheye Magazine et Fisheye Gallery.
Exposition produite grâce au soutien et à l’expertise du laboratoire Agelia.

logos Fiseye et Agelia

Imane_Djamil_FestivalPhotoLaGacilly2021
Imane_Djamil_FestivalPhotoLaGacilly2021

Exposition

Imane_Djamil__FestivalPhotoLaGacilly2021
Créations
Atlantide KM 130

Atlantide KM 130 (80 Miles to Atlantis) est le deuxième volet de l’œuvre d’Imane Djamil consacrée au littoral historique de la ville saharienne de Tarfaya, qui fait face aux Îles Canaries. C’est d’ailleurs de la proximité avec l’archipel espagnol, où se serait située la cité mythique de l’Atlantide, qu’est tiré le nom de cette série. En 360 avant notre ère, les dialogues du philosophe grec Platon, Timée et Critias, décrivent la nation mythique de l'Atlantide comme étant une civilisation quasi-utopienne peuplant un archipel luxuriant et riche en ressources. Platon affirmait que ces îles existaient 9 000 ans avant son temps et que leur histoire avait été transmise oralement par son grand-père. Si dans la mythologie, l’Atlantide fut engloutie par l’océan pour avoir déplu aux divinités, le littoral de Tarfaya est lui englouti par le sable, non pas pour avoir offensé une entité supérieure, mais du fait de phénomènes naturels conjugués au désintérêt de l'État pour la préservation de son patrimoine culturel. L’abandon de cette ville et de son héritage, est d’autant plus marqué par la désertification qui sévit dans le Sahara, provoquant un exode vers les centres urbains, des populations qui ne peuvent plus y produire ou y trouver un accès suffisant à l’eau. Nouveau regard, Imane Djamil se démarque par son utilisation du "docu-fiction" permettant de mieux exprimer la réalité dont elle témoigne.

JARDIN DE LA PASSERELLE