Présentation

Dans les années 1950-1960, les villes africaines sortent du colonialisme pour aller vers la joie de leur indépendance. A Léopoldville, devenue Kinshasa, cela passe par l’«American way of life », avec ses voitures de sport, ses femmes en robe légère, ses musiques endiablées, ses bars-dancings, et ses jeux de séduction. Tout au long de son œuvre et de sa vie, Jean Depara n’eut de cesse de retenir ce temps de l’insouciance, quand son pays, le Congo, s’ouvrait enfin à la vie. Restent des images en noir et blanc scintillantes de mille vibrations qui paraissent comme des intruses tant elles se chargent d’une douce nostalgie.
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