Description
27 décembre 2007 : la première ministre Benazir Bhutto est assassinée à Rawalpindi, au Pakistan. Coincée dans son taxi pris dans les embouteillages pour rejoindre le meeting de cette opposante à Pervez Musharraf, Sarah Caron se retrouve au cœur de l’une des périodes les plus tumultueuses de cette république islamique. Un mois plus tôt, elle décrochait une commande pour Time Magazine avec un scoop : un entretien et une session photo avec Bhutto, alors assignée à résidence. Si vous pensez que sa vie est digne d’un roman, c’est normal. Elle en a d’ailleurs fait une bande-dessinée. Mais l’histoire de cette photojournaliste française de premier plan débute bien avant ces évènements de 2007. Elle se fait remarquer dès ses premières images prises en Inde – ce sujet sur l’exil des veuves dans le nord du pays lui valent d’être exposée à Visa pour l’Image dès 1999. Celle qui se destinait
pourtant à devenir danseuse classique embrasse alors définitivement la voie de la photographie et du reportage. Avec un regard toujours élégant, jamais racoleur, elle s’empresse de documenter les meilleurs sujets : ceux dont on ne parle pas assez. Si ses objectifs se posent là où son instinct de journaliste la guide, c’est au Pakistan depuis quinze ans, et où elle réside désormais, que Sarah Caron réalise la majorité de son travail. D’un pays dont on ne montre souvent que les pires aspects, elle présente ici des variations de ce Pakistan qu’elle a traversé d’ouest en est, du nord au sud ; de la fourmilière Karachi aux contreforts de l’Hindu Kush. Une rétrospective de son travail au plus près des femmes et des hommes de cette nation singulière.

GRAND CHÊNE
Type d'exposition
France
Photographe
Description (formaté)

27 décembre 2007 : la première ministre Benazir Bhutto est assassinée à Rawalpindi, au Pakistan. Coincée dans son taxi pris dans les embouteillages pour rejoindre le meeting de cette opposante à Pervez Musharraf, Sarah Caron se retrouve au cœur de l’une des périodes les plus tumultueuses de cette république islamique. Un mois plus tôt, elle décrochait une commande pour Time Magazine avec un scoop : un entretien et une session photo avec Bhutto, alors assignée à résidence. Si vous pensez que sa vie est digne d’un roman, c’est normal. Elle en a d’ailleurs fait une bande-dessinée.

Mais l’histoire de cette photojournaliste française de premier plan débute bien avant ces évènements de 2007. Elle se fait remarquer dès ses premières images prises en Inde – ce sujet sur l’exil des veuves dans le nord du pays lui valent d’être exposée à Visa pour l’Image dès 1999. Celle qui se destinait pourtant à devenir danseuse classique embrasse alors définitivement la voie de la photographie et du reportage. Avec un regard toujours élégant, jamais racoleur, elle s’empresse de documenter les meilleurs sujets : ceux dont on ne parle pas assez.

Si ses objectifs se posent là où son instinct de journaliste la guide, c’est au Pakistan depuis quinze ans, et où elle réside désormais, que Sarah Caron réalise la majorité de son travail. D’un pays dont on ne montre souvent que les pires aspects, elle présente ici des variations de ce Pakistan qu’elle a traversé d’ouest en est, du nord au sud ; de la fourmilière Karachi aux contreforts de l’Hindu Kush. Une rétrospective de son travail au plus près des femmes et des hommes de cette nation singulière.

GRAND CHÊNE