Présentation

Photographe, cinéaste, Prix Nadar en 2001, membre de l'Institut de France, « peintre officiel de la Marine », Jean Gaumy travaille sur l’humain et de la publication «D’après Nature» publiée aux Editions Xavier Barral, et pour laquelle il obtient le Prix Nadar une seconde fois en 2010. est sensible à la question du huis clos, comme en attestent ses deux premiers reportages au long terme L’Hôpital (1976) et Les incarcérés (1983), mais aussi ses travaux menés à bord de chalutiers et d’un sous-marin nucléaire (2008). Il observe en parallèle des paysages de chaos provoqués par des catastrophes (Tchernobyl en 2008, Fukushima en 2012). Cette approche se double ces dernières années d’une vision photographique plus contemplative, où il capture aussi des paysages naturels comme les falaises de Normandie, le Piémont en Italie, les mers de l’arctique et les terres d’Ellesmere. La Tentation du Paysage est le fruit de plusieurs voyages dans le Piémont réalisés de 2003 à 2010, où le photographe témoigne de « l’irrésistible accélération de la rupture qui s’opérait entre l’espèce humaine et son environnement originel ; entre civilisation et nature ». Roches à vif, montagnes désertées de toute présence humaine. « Comme en mer il y a des années, je reprenais enfin le temps d’être pleinement contemplatif avec pour seuls outils : le cadre d’un viseur, l’écoute, l’observation, quelques notes dans un carnet, la solitude...). L’exposition est le prolongement.
Jean Gaumy Photo de profil
Jean Gaumy - D'après nature

Exposition

Jean Gaumy - D'après nature
Hymne à la terre
D'après nature
Figure emblématique de la prestigieuse agence Magnum Photos, deux fois récipiendaire du prix Nadar (2001 et 2010) et membre de l’Institut de France, Jean Gaumy documente le monde en marche depuis plus de quarante ans. Le développement de son activité photographique a porté et porte encore sur les huis clos, la présence (et l’influence) humaine au sein de territoires inhospitaliers, les paysages de genèse, une reconnaissance des con ns anciens et nouveaux de la planète. En ressortent ces images, qui sont comme des contemplations d’un monde minéral, rocheux et aquatique. Mais en filigrane, c’est le danger qui guette ce monde qu’immortalise Jean Gaumy. «Témoigner de tout ça est peut-être plus important que de témoigner de la guerre », raconte-t-il. « À terme, c’est l’existence même de l’espèce humaine sur cette planète qui est en jeu ».