Présentation

Depuis plus de 30 ans maintenant, la photographie de paysage constitue le sujet principal de mon travail photographique. Je suis particulièrement intéressé par la documentation des traces visibles de la surpopulation humaine laissée dans la nature. Ce sont ces traces qui montrent clairement comment nous traitons notre planète. Après une recherche approfondie, je travaille habituellement quelques années sur un sujet spécifique, pour ensuite publier mes résultats sous la forme d'un livre. L'image unique est d'une grande importance, mais ce sont des séquences qui permettent de raconter une histoire en profondeur. Je me considère comme un artiste et un témoin oculaire des changements de notre temps qui sont importants pour moi. Je lis le paysage et enregistre ce que je trouve vraiment remarquable.
La surpopulation humaine entraîne une raréfaction des ressources telles que la nourriture, l'énergie, les matières premières, la terre et l'eau. Cependant, la terre sur laquelle nous vivons n'offre qu'un espace limité pour cette croissance. À l'avenir, la communauté internationale sera obligée de se regrouper pour résoudre ces problèmes croissants. Malheureusement, nous avons encore beaucoup de chemin à faire pour travailler ensemble à l'échelle mondiale. En même temps, les conséquences de la surpopulation deviennent visibles de plus en plus clairement et rapidement dans le monde entier. Les signes qui peuvent être trouvés dans les paysages sont ce qui m'intéresse. J'essaie de produire des images qui agissent comme des images poétiques et une documentation des processus en même temps et qui sont pertinentes pour nous tous.
Olaf Otto Becker
Olaf Otto Becker - Une lecture du paysage

Exposition

Olaf Otto Becker - Une lecture du paysage
Hymne à la terre
Une lecture du paysage
Quand on coupe un arbre dans l’Amazonie brésilienne, on en reconstruit un – artificiel – dans un quartier de Singapour ou de Kuala Lumpur. Alors qu’à travers le globe les forêts sont quotidiennement décimées par la main de l’homme, la nature et le bio n’ont jamais été autant brandis comme principaux arguments marketing des grands groupes industriels. C’est pour souligner ce paradoxe que le photographe allemand Olaf Otto Becker a débuté sa série Reading the Landscape. Trois chapitres qui illustrent trois états de la nature: vierge, détruite et artificielle. À travers ce triptyque photographique se dévoile une autre nature : celle de l’ineptie des hommes consistant à recréer ce qu’ils ont eux-mêmes consumé.