Présentation

Suède • 1930 – 2009

Mémoires Suédoises

« Les années ont passé comme les lignes téléphoniques sur le côté de la route. Mais l’oeuvre picturale a gelé le temps qui file, le transformant en une multitude de domaines dans lesquels nous continuons de vivre. Nous pouvons les observer, les laisser nous absorber, revivre ces choses que nous avons depuis longtemps laissé passer. Au mieux, ces domaines peuvent servir de médiateur des connaissances et unir les gens. […] C’était en tout cas mon intention. » Ces mots de Sune Jonsson, écrits en 1986, résument parfaitement la nature de son oeuvre.
Né en 1930 à Nyåker, village perdu des plaines suédoises, Sune Jonsson s’inscrit dans la droite lignée de la photographie sociale et documentaire. Si les critiques le comparent très justement à son aîné, l’américain Walker Evans, on retrouve dans ses images des similitudes avec la France des campagnes de Robert Doisneau ou l’atmosphère d’un Willy Ronis.
Fortement influencé par l’oeuvre des photographes de la Farm Security Administration (FSA), qui avaient documenté à partir de la fin des années 30 la pauvreté rurale américaine lors de la grande dépression, Sune Jonsson s’est mis en tête de créer un témoignage similaire de l’autre côté de l’Atlantique.
Ainsi, pendant un demi-siècle, il immortalisera la société de la province de Västerbotten dont il est originaire. Une région bien éloignée de la capitale Stockholm où il fait ses études dans les années 40, lorsque sa famille s’y installe. En retournant sur ses terres natales, il les voit d’un oeil neuf. Un regard intellectuel et poétique qui lui permettra d’encapsuler avec tendresse un fragment désormais disparu de la société suédoise.

JARDIN DE L’AFF

Exposition réalisée en collaboration avec le Västerbottens Museum, Suède.

Sune Jonsson_FestivalPhotoLaGacilly2021
Sune Jonsson_FestivalPhotoLaGacilly2021

Exposition

Sune_Jonsson_FestivalPhotoLaGacilly2021
Plein Nord
Mémoires suédoises

« Les années ont passé comme les lignes téléphoniques sur le côté de la route. Mais l’œuvre picturale a gelé le temps qui file, le transformant en une multitude de domaines dans lesquels nous continuons de vivre. Nous pouvons les observer, les laisser nous absorber, revivre ces choses que nous avons depuis longtemps laissé passer. Au mieux, ces domaines peuvent servir de médiateur des connaissances et unir les gens. […] C’était en tout cas mon intention. » Ces mots de Sune Jonsson, écrits en 1986, résument parfaitement la nature de son œuvre. 
Né en 1930 à Nyäker, village perdu des plaines suédoises, Sune Jonsson s’inscrit dans la droite lignée de la photographie sociale et documentaire. Si les critiques le comparent très justement à son aîné, l’américain Walker Evans, on retrouve dans ses images des similitudes avec la France des campagnes de Robert Doisneau ou l’atmosphère d’un Willy Ronis. 
Fortement influencé par l’œuvre des photographes de la Farm Security Administration (FSA), qui avaient documenté à partir de la fin des années 30 la pauvreté rurale américaine lors de la grande dépression, Sune Jonsson s’est mis en tête de créer un témoignage similaire de l’autre côté de l’Atlantique. 
Ainsi, pendant un demi-siècle, il immortalisera la société de la province de Västerbotten dont il est originaire. Une région bien éloignée de la capitale Stockholm où il fait ses études dans les années 40, lorsque sa famille s’y installe. En retournant sur ses terres natales, il les voit d’un œil neuf. Un regard intellectuel et poétique qui lui permettra d’encapsuler avec tendresse un fragment désormais disparu de la société suédoise.

JARDIN DE L’AFF