Erik_Johansson_FestivalPhotoLaGacilly2021
Sanna_Kannisto_FestivalPhotoLaGacilly2021

L'édito 2021 de Jacques Rocher

DE L’IMPORTANCE D’ÊTRE PRÉSENT

Convaincus que la culture est le terreau du vivre ensemble, de la compréhension de l’autre et de soi, nous portons avec les élus de la commune de La Gacilly un profond engagement pour la vie culturelle du territoire et soutenons les initiatives portées par les associations et leurs bénévoles.

Chaque année, depuis 17 ans, le Festival Photo La Gacilly propose à plus de 300 000 festivaliers le regard des photographes sur notre monde, nos sociétés, notre environnement.

La photographie est un art qui m’est cher et partager chaque année avec le public la découverte d’une nouvelle programmation qui habille nos rues, jardins communaux et habitations, me confirme l’importance de ce rendez-vous pour nous tous.

2020 et l’arrivée de la Covid-19 dans nos vies nous ont questionnés, bousculés et fait douter. Mais ce fût également le temps de la renaissance, des solidarités et de la mobilisation collective. Dans ce contexte si particulier, l’association du Festival Photo La Gacilly a proposé une édition réinventée. Je tiens d’ailleurs à remercier les partenaires publics, privés et techniques ainsi que le personnel de la commune et les membres actifs de l’association du Festival Photo La Gacilly d’avoir accompagné cette mise en œuvre.

2021 nous promet une année d’espoir et de réalisation. Permettons aux photographes d’exposer, de nous présenter leurs œuvres, leurs démarches artistiques, leurs interrogations sur le monde pour que nous puissions nous en saisir collectivement.

Cette 18e édition du festival est également un vecteur pour l’attractivité touristique et les retombées économiques du territoire qui ne peut être ignoré dans ce contexte. Continuons à œuvrer pour que le Festival Photo La Gacilly et les structures culturelles bretonnes puissent être présents autour d’un futur enthousiasmant.

Jacques Rocher
Fondateur du Festival, Maire de La Gacilly

L'édito 2021 de Auguste Coudray

FAIRE SENS, FAIRE SOCIÉTÉ

Le Festival Photo La Gacilly est un événement à part entière, à l’instar d’une installation d'œuvre de territoire révélatrice d’émotions et de sens, fait main par des personnes qualifiées, engagées, curieuses, chaleureuses et passionnées. Son ADN, c’est l’exigence, la vérité, la générosité et l’accessibilité. Mais c’est aussi la pluralité, le croisement de points de vue, la diversité des approches et des regards des photographes invités.

Émouvoir, informer et mobiliser le plus grand nombre aux enjeux environnementaux et sociétaux, telle est notre mission. Fidèle à notre raison d’être « Peuples et Nature », nous abordons chaque année des thèmes nouveaux incarnant de nouvelles tendances sociétales. Au fil du temps nous nous construisons une base de données éditoriale. C’est notre patrimoine immatériel que l’on vous donne en partage.

Un monde qui veut aller mieux garde les yeux ouverts et s’engage. Nous en sommes convaincus. C’est pour cette raison, essentielle, que nous nous efforçons chaque année d’exposer à La Gacilly le meilleur, le tragique parfois mais aussi le merveilleux, tout ce qui donne envie de changer de perspectives et de référentiels de valeurs.

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Sune_Jonsson_FestivalPhotoLaGacilly2021

L'édito 2021 de Stéphanie Retière-Secret

SE RETROUVER

Le Festival Photo La Gacilly est cet espace-temps où les photographes, les publics et toutes celles et ceux qui ont contribué à cette rencontre brisent les distances. Ce rendez-vous photographique efface les frontières en faisant découvrir des regards du monde entier, des regards singuliers qui nous émeuvent et nous emmènent au-delà du périmètre de nos pensées.

Accessibles à toutes et tous, nos expositions sont aussi les théâtres de dialogues intimes mais aussi de rencontres provoquées par la découverte des photographies et le débat d’idées qu’elles suscitent dans cette agora que représente l’espace public. L’espace public, en deux mots tout est dit. Un lieu de partage et d’échange ; un lieu qui appartient à chaque individu dans un entendement collectif.

Lorsque tout s’arrête, lorsque la distance régit notre réalité, un grand vide s’installe et nous essayons de comprendre ce basculement. Que faire seul.e dans ce grand tout hyperconnecté ? Cette question nous nous la posions depuis longtemps mais quand elle s’impose à chacun d’entre nous par l’entremise d’une pandémie mondiale, le temps soudain s'arrête, entre un monde d’avant et des mondes de demain à inventer. Alors nous fabriquons un horizon, nous avançons.

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Jonathan_Näckstrand_FestivalPhotoLaGacilly2021

L'édito 2021 de Cyril Drouhet

RÉENCHANTER NOS VIES

« L’avenir n’est pas ce qui va arriver, mais ce que nous allons faire. » Henri Bergson

Aurions-nous pu imaginer un seul instant que, d’un coup, nos existences seraient mises entre parenthèses, que nos sociétés seraient stoppées net dans leur course vers une modernité parfois incontrôlée ? La pandémie de la Covid-19 a déréglé toutes les pendules. Rien, depuis le début de l’année 2020, ne s’est déroulé comme prévu. Des millions de vies ont été perdues, l’économie mondiale connaît sa pire récession depuis la crise de 1929, les manifestations culturelles ont été placées sous cloche, et chacun d’entre nous a été dépossédé de ses libertés les plus fondamentales : se déplacer, se réunir, embrasser ses proches, mettre le nez dehors, vivre normalement tout simplement. La vie sociale s’est doucement refermée sur l’espace clos de la famille.

Reste que les mesures de confinement mises en place pour lutter contre la propagation du virus ont, paradoxalement, laissé entrevoir la possibilité d’un avenir moins sombre. Que l’on puisse brutalement suspendre le cours de l’activité économique au nom d’un impératif sanitaire a également montré la force des utopies : la catastrophe en cours nous ouvre à la fragilité du système que forme l’interconnexion des structures sociales, du système productif et de la biosphère. Un désir de solidarité s’est manifesté, nous savons désormais que l’on peut à tout moment changer le cours des choses, que de la catastrophe il peut naître une prise de conscience.

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